- Le pass sanitaire a été instauré le 9 juin 2021, et le pass vaccinal, le 24 janvier 2022.
- Près de six millions de personnes sont décédées de la Covid-19 dans le monde.
Les chiffres sont en baisse. En France, les indicateurs liés à la Covid-19 sont en diminution, selon le dernier point de Santé Publique France, paru vendredi 4 mars. Taux d’incidence, nouveaux cas quotidiens, taux de reproduction ou encore hospitalisations : toutes ces données s’améliorent de semaine en semaine.
Un taux d’incidence en baisse depuis quatre semaines
En France, il y a eu en moyenne 60 000 nouveaux cas chaque jour, entre le 21 et le 27 février. Depuis quatre semaines, le taux d’incidence est en diminution, avec environ 585 cas pour 100 000 habitants en moyenne sur les sept derniers jours. Santé Publique France constate que la diminution des contaminations concerne toutes les classes d’âge, mais elle est plus marquée pour certaines catégories : les 40-49 ans, -35% et les 30-39 ans, -34%. Le taux d’incidence est plus élevé parmi les personnes de 20 à 29 ans. Parallèlement, le nombre de personnes hospitalisées à cause du virus décroît. Au 1er mars, il était inférieur à 25 000, alors qu’il était supérieur à 32 000 début février. Les décès, à l’hôpital ou dans les établissements sociaux et médicaux-sociaux, sont aussi en baisse.
[#COVID19] Poursuite de la diminution des indicateurs hospitaliers dans toutes les régions pic.twitter.com/y8QaOx5eci
— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) March 4, 2022
Des mesures qui s’allègent
Ces chiffres sont un argument de plus en faveur de l’allégement des mesures, annoncé par Jean Castex, jeudi 3 mars. Le premier ministre a déclaré la fin du port du masque obligatoire à partir du 14 mars, sauf dans les transports en commun. Le pass vaccinal est également suspendu à partir de cette date, mais le pass sanitaire, soit un schéma vaccinal complet ou un test négatif, reste nécessaire pour accéder aux établissement de santé.
À Hong-Kong, un nombre de cas au plus haut depuis deux ans
De l’autre côté du globe, la situation est à l’extrême opposé. À Hong-Kong, alors que seulement 12 000 cas avaient été enregistrés au cours des deux dernières années, plus de 190 000 ont été détectés entre janvier et février 2022. Vendredi, les autorités ont annoncé plus de 50 000 nouveaux cas, pour la troisième journée consécutive. Le variant Omicron est à l’origine de ce rebond épidémique, qui submerge les hôpitaux hongkongais. La ville a annoncé la mise en place d’un dépistage massif : les 7,4 millions d’habitants seront testés en mars, et chacun des cas positif devra s’isoler dans des structures dédiées : hôtel, logement social ou dans des camps. Mercredi 2 mars, les États-Unis ont annoncé qu’ils déconseillaient à la population de se rendre à Hong-Kong à cause de ces mesures drastiques. "Dans certains cas, les enfants testés positifs à Hongkong ont été séparés de leurs parents et maintenus à l’isolement", précise un communiqué du consulat américain à Hongkong.