Alors que 57 000 nouveaux cas de cancers de la prostate sont enregistrés chaque année, l'Institut national du cancer a affirmé, cette semaine, que le bénéfice du dépistage par dosage du PSA, largement pratiqué en France, était "insuffisamment prouvé" au regard des risques. Chef de service d'urologie à l'hôpital Saint-Louis à Paris, le Pr François Desgrandchamps nuance cette affirmation. Ce qui compte, selon lui, c'est l'interprétation du résultat et la manière dont les patients doivent être suivis.