Présentée comme une avancée sociale, la réforme qui engage depuis janvier les entreprises à proposer à leurs salariés une couverture santé complémentaire livre déjà ses zones obscures. Pour Frédéric Bizard, les millions de salariés concernés vont découvrir que des prestations importantes, comme le dentaire ou l'optique, sont très mal prises en charge ou que le montant de leur cotisation augmentera dès l'année prochaine. Mais surtout, ce spécialiste des questions sociales affirme que le système mis en place conduit inéluctablement à l'instauration d'une médecine à deux vitesses.