Dans son livre Les brutes en blanc, qui vient de paraître, Martin Winckler dénonce le comportement de bon nombre de médecins qui feraient acte de violence verbale ou de discriminations à l'égard des patients. Et la tradition du médecin mandarin continuerait à hanter les couloirs des hôpitaux. Ces pratiques sont-elles monnaie courante ou le fait d'une minorité ? La relation médecin-patient est-elle à ce point altérée par un rapport de domination ? Spécialiste du droit des patients, Alain-Michel Ceretti, conseiller santé auprès du Défenseur des droits répond.